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NOTICES BIOGRAPHIQUES

CATALOGUES D’EXPOSITIONS & DE COLLECTIONS

 

CAHIER DES CHARGES

> Collecte des informations biographiques sur les artistes 

> Analyse historique et stylistique des oeuvres 

> Rédaction, correction et relecture des textes

 

Charles-Edouard Dubois, Citronnier-près-Menton, vers 1882-85

CATALOGUE DES COLLECTIONS DU MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE DE NEUCHÂTEL | 2013

[EXTRAIT]

Dans cette étude, Charles-Edouard Dubois propose une vision personnelle et moderne du paysage, approche qu’il a cultivée tout au long de sa carrière grâce à ses nombreuses rencontres avec des artistes venus de différents horizons. De l’académisme de Charles Gleyre chez qui il a été formé, il retient la rigueur de la composition, tandis que son intérêt pour le paysage d’après nature renvoie à l’école de Barbizon. Quant à la liberté de sa touche, elle s’affirmera sans doute au contact des oeuvres impressionnistes. Par sa grande connaissance des mouvements artistiques internationaux, et par les nombreux voyages qu’il a effectués tout au long de sa vie aux Etats-Unis, à travers l’Europe et même en Egypte, DuBois développe un art difficile à classer.

Cette étude est l’une des dernières oeuvres que l’artiste a laissées avant de mourir prématurément à l’âge de 37 ans, à Menton, dans le Sud de la France. Il s’y était rendu à plusieurs reprises pour tenter de soigner une pleurésie qui finira malgré tout par l’emporter. Toutefois, Menton fut plus qu’un lieu de convalescence: DuBois y trouva des paysages lumineux qu’il peignit maintes fois entre 1882 et 1885. Cette petite ville, entourée de hautes collines, donna à l’artiste tout le loisir d’exploiter les grands espaces ouverts au-dessus de la mer, comme on peut le voir dans cette étude. Cet intérêt est apparu au cours d’un de ses voyages en Hollande, séjour qui laissa une trace visible dans la plupart de ses oeuvres.

Yann Mingard, Deposit, 2010

JOURNEE PHOTOGRAPHIQUES DE BIENNE | 2010

[EXTRAIT]

Yann Mingard s’intéresse ici aux centres de conservation du patrimoine phytogénétique de l’homme, plus particulièrement des graines. Dans ces photographies, regard analytique et regard esthétique s’interpénètrent et contribuent à leur donner un caractère particulier, à mi-chemin entre le document et l’œuvre d’art. Le photographe s’attache dans cette série à mettre en exergue le caractère paradoxal de ces lieux qui, pour préserver la vie, l’enferment dans des contenants, eux-mêmes enterrés dans de véritables bunkers, imposants et impénétrables. Les échantillons de graines présents par milliers, qui prennent place dans ces dépôts froids et austères, sont au centre de l’intérêt du photographe.

Mais les autres éléments qui constituent ces lieux uniques n’en sont pas pour autant négligés : l’enveloppe extérieure des bâtiments et leur environnement, mais aussi leur intérieur, avec l’agitation humaine qui peut y régner, sont captés par Yann Mingard dans une volonté de retraduire un tout, livré ensuite à la libre appréciation du spectateur. Cette première série de photographies – qui s’intègre dans le projet plus large «DEPOSIT» visant d’ici 2012 à créer un corpus photographique autour des différents lieux de conservation du patrimoine humain, génétique, ou encore informatique de la société du XXIe siècle – invite à réfléchir sur le temps qui passe, sur l’avenir de la société et sur les peurs qui la motivent à préserver compulsivement toutes les sortes de patrimoines existants.

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